Au cours de l'histoire, il y a eu plusieurs curiosités de la rue Alcalá à Madrid. Sans surprise, c'est l'une des plus anciennes de la ville, même si elle n'a pas toujours eu son nom actuel. Il semble qu'il ait d'abord été baptisé comme Rue des Oliviers parce qu'il en a traversé un. De plus, la section qui va du nœud actuel Arturo Soria et Eisenhower a été appelée pendant un certain temps avenue d'Aragon. Et celle qui va du Paseo del Prado à la Puerta de Alcalá (dont nous parlerons plus tard) était connue sous le nom de Calle del Pósito parce que c'est là que Dépôt Royal de la Villa de Madrid, entrepôt pour le blé qui arrivait dans la ville.
Ses origines ne sont pas claires. Mais il semble que né au quinzième siècle lorsque de nouvelles constructions ont rendu nécessaire de prolonger la rue principale jusqu'à précisément le Route d'Aragon. C'était aussi la route menant à Alcala de Henares, dont il tirera plus tard son nom. Mais, sans plus tarder, nous allons vous raconter des curiosités sur la Calle Alcalá de Madrid.
Le plus long de la ville
Vue de la rue Alcalá depuis le toit du Círculo de Bellas Artes
La Calle de Alcalá est non seulement l'une des plus anciennes de Madrid, mais aussi le plus long de la ville. Il mesure environ onze kilomètres de long et s'étend du Puerta del Sol au quartier de San Blas Canillejas. Elle grandissait au même rythme que la capitale et, ainsi, un premier tronçon atteint l'emblématique Place de Cibeles. Mais continuer ensuite vers l'est pour rejoindre la route d'accès au station o'donnell.
Au total, il compte près de six cents numéros et il est également le troisième plus long d'Espagne. C'est juste derrière le Gran Vía des Corts Catalanes avec environ mille deux cents nombres et le Rue de Valence avec près de sept cents, tant dans la ville de Barcelone.
Il vous donnera également une idée de son extension le fait que traverse cinq quartiers de la capitale. Ce sont ceux de Centro, Retiro, Salamanca, Ciudad Lineal et San Blas-Canillejas. À son tour, cela se traduit par la traversée de quartiers aussi populaires que Sol, Cortes, Justicia, Recoletos, Goya, Ventas ou Quintana/Pueblo Nuevo.
ancienne vallée royale
Festival de la transhumance à Madrid : les moutons lors de leur passage dans la Calle Mayor
Mais, parmi les curiosités de la Calle Alcalá à Madrid, vous serez plus surpris par le fait que, dans le passé, un ravin royal le traversait. Comme vous le savez, ce nom a été donné aux itinéraires par lesquels le bétail a voyagé dans leurs mouvements de transhumance. Ils ont été légalisés par Alfonso X le Sage et contrôlé par le Conseil de la Mesta. En effet, une fois par an, le fête de la transhumance et nous pouvons voir les troupeaux de moutons passer par la Puerta de Alcalá à la surprise des touristes.
D'autre part, comme nous vous l'avons dit, à ses débuts il s'appelait Rue des Oliviers pour ce qu'il y avait dedans. A ce sujet, nous vous raconterons une anecdote : ils ont été taillés sur ordre de Isabel the Catholic car ils servaient de cachette aux criminels. À son tour, cela signifiait qu'il perdait son nom d'origine.
centre du pouvoir financier
Bâtiment de la Banque d'Espagne dans la rue Alcalá
Mais la rue Alcalá n'était pas seulement connue pour être le chemin de la transhumance. Pendant un temps, on l'appelait aussi "rue des banquiers" en raison du nombre d'entités de ce type qui y avaient leur siège. En fait, le Banque d'Espagne il est toujours là.
Peut-être était-ce aussi dû à la proximité du Quartier de Salamanque, où de nombreux grands noms de la banque avaient leurs demeures. Actuellement, la plupart de ces entreprises se sont déplacées vers la périphérie, de sorte que la Calle Alcalá n'est plus le centre du pouvoir financier en Espagne.
La tragédie de la discothèque Alcalá 20
Rue enneigée d'Alcalá avec sa célèbre porte en arrière-plan
La rue Alcalá a également connu de grandes tragédies. Le plus grave a peut-être eu lieu le 17 décembre 1983. Une étincelle provoquée par un court-circuit mettre le feu à la discothèque Alcalá 20, qui était sous la Théâtre de l'Alcazar. À l'époque, les mesures de sécurité et d'évacuation actuelles n'existaient pas et la décoration était hautement inflammable. 81 personnes sont mortes.
Malheureusement, il ne restait que quelques minutes avant la fermeture. Cependant, cette tragédie a marqué un avant et un après dans la législation anti-incendie pour les boîtes de nuit. Aujourd'hui, c'est beaucoup plus strict qu'alors.
L'un des plus monumentaux de Madrid
Palais des Télécommunications avec la statue de Cibeles au premier plan
Revenant à des sujets plus conviviaux, une autre des curiosités de la rue Alcalá à Madrid concerne le grand nombre de monuments qu'il abrite. Ceci est influencé par sa longue extension, mais aussi par le fait que de nombreux aristocrates du XIXe siècle y ont construit leurs maisons. Nous ferons une mention séparée de sa célèbre porte, mais nous allons maintenant passer en revue certaines de ces autres constructions.
Il nous serait impossible de vous en parler tous. Mais, si vous marchez dans la rue, vous devez faire attention au bâtiment de la métropole. Vous le trouverez au coin d'Alcalá avec la Gran Vía, il a été conçu par les Gaulois Jules et Raymond Febrier au début du XNUMXème siècle et répond à la style éclectique d'inspiration, justement, française. Par conséquent, il combine différents éléments, certains néo-baroques, d'autres modernistes. Mais l'un des plus remarquables est son dôme spectaculaire, qui mélange l'ardoise avec des touches dorées de feuilles d'or.
Dans le même style éclectique, bien qu'avec une prépondérance de néoplateresque, répond le Palais des Télécommunications, qui se trouve devant le Statue de Cybèle. Il a également été construit au début du XXe siècle avec des plans des architectes Joaquín Otamendi y Antonio Palacios. Comme son nom l'indique, il était à l'origine le siège de la Poste et du Télégraphe, mais il abrite actuellement les bureaux de la Mairie de Madrid et un centre culturel.
Sur la Plaza de Cibeles même, au coin du Paseo de Recoletos et de la Calle Alcalá, se trouve le Palais du marquis de Linares, construit dans le dernier tiers du XIXe siècle. Dans son cas, l'architecte était aussi français : Adolf Ombrecht, à qui d'autres demeures de la région étaient dues. Actuellement, il abrite le Maison d'Amérique. A côté de cela, vous avez d'autres beaux palais dans la rue comme Goyeneche, construit au XNUMXème siècle par le frères churrigueraQu'il s'agisse d'un vin rare et exotique ou du même vin dans différents millésimes, quel que soit votre choix au celui de Buenavista, qui est aujourd'hui le quartier général de l'armée.
La spectaculaire église de San Manuel et San Benito
En vous racontant des curiosités sur la Calle Alcalá à Madrid, nous vous avons dit qu'elle était connue sous le nom de Calle de los Banqueros. Juste là est le Banque d'Espagne, dont le siège est un beau palais également construit à la fin du XNUMXème siècle. Mais, en plus, dans cette rue populaire vous avez le Bâtiments des banques Central, Urquijo et Bilbao.
Mais vous avez aussi des édifices religieux à Alcalá. Parmi eux se distingue le Église des Calatravas, joyau du baroque espagnol. C'est une construction sobre apparemment due à Frère Laurent de Saint-Nicolas. Cependant, le design extérieur que vous pouvez voir aujourd'hui est dû à une réforme du XNUMXème siècle par l'architecte romantique Jean Madrazo. De plus, la simplicité extérieure d'origine contraste avec l'exubérance décorative de son intérieur. L'impressionnant retable principal, en bois doré et polychrome, est l'œuvre de José de Churriguera.
À son tour, le église de San José Il a été construit au XNUMXème siècle avec une conception de Pierre de Ribera. De même, il répond au style baroque, mais beaucoup plus ornemental que dans le cas des Calatravas. Et son intérieur est également impressionnant, dans lequel se trouvent de nombreux joyaux sculpturaux tels que le Cristo del Desamparo, de Alonzo de Mena. Enfin, nous parlerons de la Église de San Manuel et San Benito, que vous trouverez sur la Calle de Alcalá en face du Parque del Retiro. Conçu par Fernando Arbos et inaugurée en 1910, c'est une merveille de style néo-byzantin. Pour cette raison, son énorme dôme se distingue, mais aussi sa tour élancée à la manière des clochers Italiens
Puerta de Alcala
L'emblématique Puerta de Alcalá
Nous avons laissé pour la fin ce qui est peut-être le monument le plus connu de la Calle Alcalá. Nous parlons de la porte populaire à laquelle une chanson célèbre a même été dédiée. Il a été construit sur ordre de Carlos III pour remplacer celui qu'il a vu à son arrivée à Madrid pour s'emparer de la couronne. Parmi les différents modèles qui ont été présentés, le gagnant a été celui réalisé par Francesco Sabati, architecte de confiance du déjà monarque.
Construit à la manière des arcs de triomphe romains, il est néoclassique et servait de passerelle pour les voyageurs arrivant de Aragon. Mais, logiquement, il se trouve aujourd'hui au centre de Madrid et est devenu l'un de ses monuments les plus emblématiques. Depuis 1976, c'est monument historique artistique.
Il se compose de trois corps, dont le central est plus élevé. Cinq ouvertures y sont réparties. Les trois centrales sont des arcs en plein cintre avec des clefs de voûte en forme de tête de lion, tandis que les deux latérales sont des arcs plats. De son côté, les chapiteaux de ses colonnes répondent à l'ordre dorique et se terminent par une corniche inspirée de celle qu'il a réalisée Michel Ange pour le Capitole de Rome. Quant à la décoration, elle a été l'œuvre de Francisco Gutierrez y Robert Michel. Les figures allégoriques des quatre vertus cardinales et les boucliers du côté ouest se détachent.
En conclusion, nous vous avons dit quelques curiosités de la rue Alcalá à Madrid. Compte tenu de son ancienneté, il possède de nombreux, mais surtout un grand nombre de spectacles laquelle est la plus jolie ? Si vous allez dans la capitale, ne manquez pas de visiter cet authentique emblème de Madrid Plein d'histoire et d'anecdotes.